Santé – Bien être


 

   Etat des lieux   

 

    On ne peut aborder l'équilibre de l'Etre Humain sans prendre en compte la qualité de son environnement.

    Depuis quelques temps, le terme environnement est connoté d'une signification restrictive. Il nous fait penser à « ce qui nous entoure », mais plus rarement à « ceux qui nous entourent ». Nous pourrions donc commencer à évoquer l'importance de la qualité de notre vie relationnelle, qui au lieu de nous stresser pourrait nous apporter apaisement, détente et confiance en nous.

 

 

Le contexte humain


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    Notre rapport au temps


    Compétitivité, efficacité, rendement, maître mots de nos sociétés modernes, ont créé un contexte agressif qui ne nous laisse plus le temps de prendre le temps.   

    Se retrouver avec soi-même et avec les autres, quotidiennement, relève du même principe :  c'est prendre un temps pour quelque chose qui n'a pas de prix, quelque chose qui ne peut rentrer dans aucune modélisation comptable.

    Le stress a son utilité mais de façon ponctuelle, non prolongée.

   N'avons-nous nous pas, parfois, le sentiment de courir après quelque chose sans jamais l'atteindre?

   De cette course, peut naitre un sentiment d'insatisfaction permanente qui pour être comblé nous pousse à ... courir encore plus vite.

    Depuis le siècle des Lumières, la Science et la Technique devaient nous apporter le bonheur, ces deux dernières atteignent aujourd'hui des sommets quand notre bonheur lui, s'il est mesuré aux quantités d'anti-dépresseurs consommés dans les pays dits "développés", plonge dans les abysses.

    Cette croyance au « bonheur-technologie » est fausse car elle a sacrifié le « temps d'être » au profit du « temps d'avoir ».

    Le temps qui passe, devra-t-il s'arrêter, pour nous permettre cette rencontre avec nous-même?

 

 

 sens 02.jpg   Notre rapport aux autres


    Pour assurer notre bien-être, donc notre santé, les formes d'organisations collectives, qu'elles servent à produire ou à échanger des biens ou des savoirs, devraient mettre la qualité de la relation humaine au centre de notre attention. L'empathie, la bienveillance, l'écoute sont-elles à sacrifier au profit des objectifs de production ? Placés au centre de nos actions, ne seraient-t-elles pas garantes de leur efficacité ? Le travail peut être vécu, soit comme une torture (travail du latin tripalium « machine de torture à trois pieux ») lorsqu'il nie nos besoins fondamentaux, soit comme un épanouissement qui nous apporte plaisir et participe activement à notre construction personnelle.

 

 

    Donner du sens


    Les autres éléments, nécessaires à l'équilibre humain, ne pourront se développer pleinement que par la concrétisation de cet environnement social bénéfique.

    Pour que cette transformation s'opère, il est nécessaire de se questionner sur le chemin pris par nos sociétés. Quel est le sens de tous nos efforts quotidiens? Quel(s) but(s) poursuivons-nous ?

    De là, nous pourrions aborder avec une meilleure acuité la question centrale du sens de nos vies, chacun ayant probablement une réponse toute personnelle et unique à y donner. Ce cheminement nous permettrait d'adapter nos actions et projets à ces convictions intimes et d'atteindre ainsi une plus grande cohérence dans nos orientations.

 

 


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    Le contexte psychologique et humain posé, nous pouvons nous pencher sur notre environnement matériel. Il est aisé de constater que la multiplication des produits issus de la synthèse chimique, entraine la dissimination d'une multitude de substances non naturelles dans l'air, l'eau, la terre qui par migration contaminent l'ensemble des organismes vivants.

    Leur présence peut être mesurée mais leurs effets, seuls ou par la synergie de plusieurs d'entre eux, nous sont presque toujours inconnus. On entend parler de pollution de l'air intérieur des maisons et bâtiments, de celle des aliments par les plastiques et revêtements dit « alimentaires », de celle de l'eau des rivières et nappes phréatiques,de la terre par les pesticides, nitrates, pcb, de celle de nos aliments et pour finir par celle de notre sang, de nos graisses ou du lait maternel.

Cet ennemi insidieux s'est infiltré partout et il est illusoire de croire que l'on puisse s'en préserver totalement. La prise de conscience de l'ampleur de la catastrophe peut nous aider à poser des choix forts, qui seront peut être susceptibles de limiter les dégats.

 

 

    La nourriture

 

    En terme d'alimentation, des produits issus d'une agriculture naturelle, c'est-à-dire sans aucun produit chimique de synthèse, et si possible locale, offre plusieurs avantages : 

          * une présence normalement nulle de pesticides, qui permet par ailleurs de consommer la peau des fruits et légumes et ainsi d'apporter au corps la plupart des vitamines qu'elle contient.

          *  un mûrissement optimal avant récolte, pour un maximum de goût, de sucres et éléments nutritifs.

    De plus, la culture de variétés anciennes nous offre le choix d'une incroyable diversité de fruits, légumes, céréales, qui vont participer à la richesse nutritionnelle de notre alimentation.

 


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    L'air

 

     La pollution de l'air dans les habitats modernes provient de l'usage d'une multitude de matériaux de synthèse, revêtements, isolants, peintures, etc. Les centaines de produits qui constituent nos habitats et lieux de travail n'ont fait preuve d'aucune étude d'inocuité pour la santé avant leur mise sur le marché. Les molécules qui s'en échappent se retrouvent dans l'air ambiant, puis par nos poumons, dans notre sang et notre organisme.

    Leurs effets sont inconnus et les effets combinés de plusieurs d'entre elles également.

Pourtant, nous connaissons les techniques de construction qui utilisent exclusivement des matériaux naturels : paille, chanvre, bois, terre, chaux,etc.

    En plus d'assurer un environnement sain, elles permettent d'édifier des constructions pérennes, esthétiques et aux qualités d'isolation exceptionnelles.

    Nous vous invitons à consulter la page "Eco-construction"

 

 

    L'eau

 

    Agriculture chimique, industries et usages domestiques sont les principales causes de la pollution de l'eau.

    Nappes phréatiques, eaux de surface, eau des mers et océans, sont touchées, si bien qu'il est déconseillé de consommer les poissons gras de fin de chaine alimentaire tels que le thon en raison des concentrations en PCB contenu dans leurs graisses.

    Pour aller plus loin, rendez-vous sur la page "Eau".

 

 

 

    Quelles solutions?

 

    C'est l'ensemble de nos conditions de vie qui créent un contexte propice à la santé. Malgré cela, notre organisme peut avoir besoin d'un plus pour l'aider à traverser un moment de faiblesse.

    Le choix est vaste parmi les solutions naturelles à notre disposition pour aider l'organisme à retrouver son équilibre.

 

 

    La médecine conventionnellemedicaments 01.jpg

 

    Les produits halopatiques obtenus par synthèse chimique, peuvent être dotés d'une efficacité inégalables, mais sont aussi souvent accompagnés d'effet secondaires non négligeables. De plus Ils représentent pour la société un coût financier important.

    A cela, s'ajoute un problème environnemental car leurs molécules perdurent après usage. Evacuées dans les urines, elles se retrouvent épandues sur nos cultures via les composts de boues d'épuration. Elles sont également présentes dans l'eau que celles-ci rejettent et viennent perturber l'ensemble du milieu aquatique.

    Il conviendrait donc de les utiliser avec intelligence.

 

 

    Des méthodes naturelles modernes et ancienne

 

    La mise en place d'un milieu de vie propice à l'équilibre physiologique et psychologique ainsi que le recours à des méthodes naturelles de santé  permettraient probablement de faire baisser les dépenses de ce secteur.

Parmi les quelques pistes qui se développent en France, on peut citer : l'homéopathie, l'ostéopathie et la naturopathie dont la méthode harmoniste de Raymond  Dextreit.

    Internet nous a affranchi de deux obstacles majeurs dans l'accès aux connaissances : celui du temps et celui des distances. Nous pouvons découvrir des connaissances ancestrales dont la transmission s'est arrêtée avec l'arrivée du modernisme mais aussi des connaissances venues de zones du globe terrestre très éloignées de nos lieux de vie.

Ces procédés, où ces organismes vivants, ont pu avoir une place centrale dans la vie de peuples ou tribus durant des siècles, peuvent aussi avoir été découverts plus récemment et étudiés avec les moyens modernes dont nous disposons. Nous pouvons en sélectionner quelques uns qui s'avèrent d'une grande efficacité et qui peuvent être élaborés avec des moyens simples accessibles à tous : le kombucha, le kéfir, le plasma de quinton, la spiruline, le jus d'herbe d'orge, le chlorure de magnésium, l'argile, l'aloe vera et l'aloe arborescente, les graines germées. Et d'autres encore, dont vous avez peut-être usage et que nous serions heureux de découvrir.

 

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    Des lieux de vie qui viseraient une plus grande autonomie, pourraient s'organiser pour la culture et l'élaboration de ces trésors de la nature.


   Ils pourraient aussi comporter un jardin de plantes médicinales et aromatiques permettant de réaliser tisanes, décoctions, macérations, huiles essentielles, eaux florales et onguents.


   Leur coût nul, leur utilisation locale, leur large domaine d'application, ne pourraient que donner satisfaction aux personnes qui en feraient usage.

 

 

Liens pour aller plus loin :


Documents


Spiruline : propriétés et manuel de culture asso Antenna

 

Kombucha : "champignon de longue vie"

 

Sites

 

Graines germées : propriétés et recettes

 

 Antenna : recherche et diffusion de technologies pour les plus démunis (traitement de l'eau, culture de spiruline,...)

 

                                                                                                     Créapharma :  phytotérapie pratique et recettes anciennes

 

                                                                                                     Le chlorure de magnésium : pourquoi et comment l'utiliser